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jeudi, 28 février 2008

MES 14 ANS

Le jour de mes 14 ans, j'étais heureuse. Je n'ai pas eu de cadeau d'anniversaire, mes parents n'avaient pas les moyens d'offrir un cadeau tous les ans à leurs 5 enfants. J'étais simplement heureuse d'avoir 14 ans. Je trouvais que cet âge était important. Quand je me regardais dans le miroir, je me disais : "tu n'es plus une enfant". Je devenais une jeune adolescente.

Le chiffre 14 me plaisait, je ne sais pas pourquoi. Je voyais mon corps se transformer, je pouvais choisir des robes de jeune fille. Je tirais un trait sur les soquettes, les jupes imposées par ma mère. Je pouvais enfin porter des bas et des chaussures de jeune fille à petit talon.

dimanche, 24 février 2008

MON 1er VELO

Enfant, je ne possédais pas de vélo. Je me souviens par contre avoir reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche.

Je devais avoir 8 ans. Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Je me souviens que cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...

Le premier vélo sur lequel j'ai fait mon apprentissage de l'équilibre, différent de celui de la trottinette, appartenait à mon grand frère. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille de ce vélo était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 11 ans. Mais pour moi cela représentait une étape : pouvoir découvrir la ville sur une distance plus étendue. A l'époque, les voitures étaient encore assez rares. Je pouvais sans danger me rendre dans les rues et découvrir des coins perdus où mes parents n'allaient jamais.

Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu m'acheter MON 1er VELO, avec MON argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un Mini vélo de couleur blanche.

Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.

Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.

Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas.

vendredi, 22 février 2008

BEAU TEMPS

Comme le beau temps est là depuis 2 jours dans le Sud, je vous envoie ces quelques images du pays.

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mercredi, 20 février 2008

JE N'AI PAS OUBLIE

Je n'ai pas oublié

Le parfum du printemps

Ni celui de ta peau

Je n'ai pas oublié

Les herbes se balançant

Sous le soleil si chaud

Je n'ai pas oublié

Le souffle de tes mots

Sur ma peau caressant

Mes pensées à cet instant

Ni nos corps chauds

Je n'ai pas oublié

C'était déjà l'été

Je te voulais tout entier

Je n'ai pas oublié

Tes yeux couleurs de nuit

Tu es arrivé sans bruit

C'était déjà l'été.

(17.02.08)

 

mardi, 19 février 2008

UN ROBOT CRITIQUE VOTRE BLOG

Allez voir sur le site http://blog.lisabuzz.com la critique faite sur votre blog. (remplissez les cases demandées à gauche).

Grâce à Yoyostéréo qui me l'a fait connaître, j'ai pu faire le test. Voici le résultat.

"En parcourant elisabethleroy mes passions, on ressent comme un émerveillement, une plénitude qui ne pourrait être comparée qu'à celle de Champollion lorsqu'il déchiffra les hiéroglyphes égyptiens pour la première fois : tout à coup un nouvel univers se découvre, un univers signé elisabethleroy, tout en méandres exaltants et en posts uniques et précieux. A coup sûr elisabethleroy mes passions figurera dans 1 000 ans au musée du web."

LA VIE AU LYCEE et EN VACANCES (LE JOURNAL DE JULIETTE (20)

Ce soir, Martine sort de la classe furieuse. Elle discutait avec des camarades. Juliette la regarde se mettre en colère et s'en aller sans même l'attendre.

Le lendemain, en étude, le surveillant plaisante avec les élèves. A la récréation, Aurélie avoue à Juliette qu'elle est amoureuse de lui. Elles décident toutes les deux de l'appeler Chocorêve car il porte toujours un costume marron, comme le chocolat. Et elles se mettent à rire. Puis Aurélie raconte à Juliette les rêves qu'elle fait.

Le soir, en rentrant chez elle, Juliette prépare son programme de révisions pour les vacances qui arrivent à la fin de la semaine. Puis elle écrit sur son petit carnet : "mes sentiments ont progressé depuis le mois de septembre. J'ai beaucoup changé depuis 2 ans. Je découvre que le monde est beau et qu'il ne faut pas rester fermée comme une fleur en bouton. Il faut s'épanouir. Le raté est celui qui se bouche les oreilles et qui vit seul".

Il est bientôt 18 heures et elle n'a pas encore commencé ses devoirs. Elle traîne en écoutant la radio. Elle rêve beaucoup trop...

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lundi, 11 février 2008

UN COEUR QUI BAT

J'attends le printemps

Impatiente en guettant

Le moindre clair instant

De chaleur ambiant

La verdure est présente,

Les fleurs sont absentes

La sève monte en moi

J'ai trop le coeur qui bat

Devant moi si sérieux

Tu murmures des mots

A mon oreille aussitôt

Je rêve à nous deux

Je te veux dans mes bras

La sève monte en moi

Déjà tu n'es plus là

J'ai jeté mes bras

Dans le lit vide de toi

Tu ne reviendras pas

Ailleurs que dans mes rêves

Déjà le jour se lève.

 

samedi, 09 février 2008

RENCONTRE

Guitare à la main et sac sur l'épaule, elle est venue s'asseoir sur la banquette, près de la fenêtre. Ses cheveux noirs étaient retenus par un élastique dans le cou. Elle lissait ses deux mèches longues, de chaque côté de ses yeux clairs. Elle écoutait un garçon et une fille raconter en riant leur journée au Lycée. Le tramway roulait en secouant les passagers. Ses yeux clairs, maquillés de noir et de gris, se fermaient de temps en temps. Elle chercha dans la poche de son sac l'heure. Elle arrivait bientôt à destination, à son cours avec le professeur qui la suivait depuis plusieurs mois. Elle ne voulait surtout pas arriver en retard...

jeudi, 07 février 2008

MUSIQUE DANS LA TETE (LE JOURNAL DE JULIETTE, Lycéenne 19)

Mercredi 21 janvier : Juliette n'est pas de bonne humeur aujourd'hui, sa mère a oublié de la réveiller à l'heure prévue. Elle est de plus grippée et elle dort presque en classe.

Alain a un nouveau copain : Henri. Ses tenues vestimentaires en disent long sur sa personnalité : pantalons larges, chaussures à clous qui claquent sur le carrelage des couloirs et des salles de classe, manteau de fourrure gris et blanc, pulls minis...

Arlette est malade et absente. Juliette et Aurélie décident de lui écrire une lettre avec d'autres copines. Aurélie la remettra à sa mère en fin de semaine.

Pendant le cours de géographie, Annie, Aurélie, Marie Claire et Juliette mangent des cacahuettes et des mandarines. Alain se trouve derrière Juliette et réclame quelques morceaux. Il a ajouté un petit mot sur la lettre destinée à Arlette. Il demande à Aurélie si Arlette est croyante puis écrit une ligne après avoir lu ce que Juliette a écrit avant lui.

Martine demande au professeur ce qu'il pense des jeunes qui se suicident pour des idées politiques. Il répond : "cela ne sert à rien, je sais bien qu'à 17 ans on a des angoisses, que l'adolescence est une période difficile mais c'est un acte lâche que de se suicider".

Une chanson revient souvent dans la tête de Juliette quand elle se retrouve seule dans sa chambre. C'est une chanson qui passe souvent à la radio et qui s'appelle : LOVE ME, PLEASE LOVE ME. Mais ce sont ces paroles qui reviennent souvent, juste ce passage : "devant tant d'indifférence, parfois j'ai envie, de fondre dans la nuit, au matin je reprends confiance et je me dis, je me dis que tout pourrait changer aujourd'hui...". Elle aime chanter cette partie en pensant à Alain.

dimanche, 03 février 2008

PRENDRE SON COEUR (inspiré par un jeu proposé par Ambroise)

Prendre son coeur

C'est comme prendre une citadelle

Avec comme seule arme les poings

Prendre son coeur

C'est perdre son temps ; même le ciel

Contre son indifférence ne peut rien

Le miroir de ses yeux est vide d'amour

Il résiste à tous les discours.